Arrivée un peu dure... (pv Kimiko Natsumi)

Elle s'était levée tôt et avait tout préparer, elle avait même appelé le pensionnat pour prévenir de son arrivée. Elle avait fait sa valise, emportant le stricte minimum. Elle avait aussi prévu tout, oui tout. A part peut être les larmes qui, tout le long du voyage, humidifiée ses joues alors qu'elle pensait à Caliope, sa sœur. Elle serait contre elle le béret rouge et ses lunettes avaient un peu glisser jusqu'au bout de son nez, c'était amusant, ou affligeant, peut être même pathétique, selon qui regardait...

Alors que se dessinait une forêt, elle sentit quelque chose qu'il lui indiquait de s'y rendre, elle déposa bien cacher dans les fougères sa voiture, elle savait qu'elle arrivait enfin à destination. Elle ne voulait pas que des humains, si bons qu'ils soient, ne pullulent dans ce lieu que l'on disait paradisiaque pour tout neko ayant été malmené par sa vie. Elle ne trouvait pas que les humains étaient vraiment des être démoniaques comme le pensait clairement sa sœur, elle savait juste qu'il était difficile pour n'importe quel être vivant d'accepter la différence. Pourquoi leur en vouloir? Il ne la connaissait pas, il la craignait, elle les répugnait tout simplement.

*Cali... regarde ce que tu me pousses à faire... Je ne voulais pas te quitter, je ne voulais pas te laisser si loin... Mais je n'ai pas le choix, sans ça, ta folie dévastatrice ne s'arrêtera jamais!*

Un pincement au cœur alors que ses pieds foulent l'herbe fraiche. Ses oreilles sont rabattues à l'arrière, caché par le fameux béret, sa queue entour sa taille, tant est si bien que là, quinconce la voyait l'aurait pris pour une humaine, bien sage, habillée dans ce qui ressemble à un pyjama, avec des lunettes rondes un peu trop grande, et un air un peu malade, mais les lèvres prompte à sourire. Mais y arriverait-elle, à sourire? La sachant si loin?

* Arrêtes de penser à elle un instant et avance! Tu es venue ici pour travailler, par pour te lamenter Lie! Et puis, profites en aussi pour te ressourcer, rien ne te l'interdit. Cali viendra surement te rejoindre plus tard, mais il est temps de refaire ta vie, d'avancer même si elle est loin... Elle restera ta jumelle quoi qu'il arrive, alors fonces!*

Elle sourit timidement alors qu'elle aperçoit enfin le bâtiment, comme si il la forêt l'avait entendu et c'était éclaircit pour la mener à sa nouvelle vie. Replaçant ses valises (l'une avec la hanse à l'épaule et l'autre à la main) elle pousse la porte, prête à en découdre. Elle atterrie dans un hall calme pour c'est heure si matinale. Elle était à l'heure au moins, et devait se rendre à l'infirmerie pour se rendre compte des fiches des résidents. Thalie regarde autour d'elle, espérant trouver je ne sais qu'elle indication...

*Pourquoi il n'y a jamais un pan avec un >> vous êtes ici<< bien rouge et bien voyant?*

La jeune infirmière pose ses valises et sa voix s'élève, un peu timide toujours mais audible pour qui passerait par là et pourrait l'entendre!

"Euh... ohé... il y a quelqu'un?"

Elle espérait vraiment que ce soit le cas! Et se disait en même temps que si elle tombait sur un élève, cela ferait très sérieux mais bon, elle aviserait au moment voulu, n'ayant pas le choix, étant partie si vite et sur un coup de tête qu'elle ne voulait et ne devait pas regretter!

Kimiko s'était levée tôt ce matin là, voulant profiter de l'absence des élèves qui ne se lèverai pas avant une bonne heure au moins, pour les plus matinaux. Elle n'avait toujours pas visité le lycée, bien qu'elle en connaissait le plan, elle n'avait jamais eu le temps de s'y aventurer. Du moins, c'est ce qu'elle disait. Elle ne voulait tout simplement pas se méler aux élèves, pas maintenant. Elle avait encore trop peur, préférait rencontrer les élèves petit à petit, que de se faire connaitre par tous car elle se serai rendue ridicule.

Personne...j'ai bien fait de me lever aussi tôt, j'aurai tout le temps qu'il me faut pour apprécier la beauté des lieux.

Kimiko traversa un long couloir, celui où se trouvait le bureau de Mlle Natso. Elle sourit quand elle vit la plaque de métal sur la porte "Mlle Natso, Directrice". Kimiko lui devait tout, son entrée au pensionnat, sa nouvelle profession... Elle l'adorait vraiment.
Ce qui n'était pas le cas pour Mlle Hildegarda, la CPE, contre qui elle mener une guerre sans fin. Elle passa devant son bureau, les sourcils froncés, tentant de s'empécher d'écrire quelque chose contre la CPE. Kimiko se demandais si c'était son statut de CPE ou d'humaine qui la rendait si désagréable. Elle opta pour le côté humain de la jeune femme.

De toute façon, elle va vraiment la voir passer cette année, elle va le regretter amèrement.

Kimiko pris son stylo qui était accroché à sa ceinture et le machouilla. Cela la détendais grandement d'avoir quelque chose dans la bouche, et elle en avait vraiment besoin.
Elle se calma et arriva dans le Hall, l'ai béat, se rappellant la toute première fois où elle était venue.

Que de souvenir, j'aimerai tellement revivre cet instant, ressentir à nouveau l'adrénaline qui avait parcourue mes veines à cet instant précis.

Kimiko contemplait le hall, toujours avec admiration, quand une jeune femme arriva. Elle avait l'air humaine et pourtant, Kimiko ne ressentait aucun dégout envers elle, ce qu'elle trouvait étrange.
La jeune femme portait un béret, ce qui lui donnait un petit air d'artiste pensa elle. Elle était habillé de telle sorte que Kimiko cru qu'elle s'était tromper en recherchant l'hôpital. Mais ses deux valises laissaient supposer que c'était une nouvelle pensionnaire.

Mer*e, ils prennent les humains en pensionnat maintenant? J'espère que je ne l'aurai pas dans mon cours celle là.

Kimiko savait que c'était méchant, discriminatoire, ce qu'elle pensait, mais elle ne pouvait s'empêcher de repenser à son passé parmis les humains.
Quand la jeune femme ouvrit la bouche, Kimiko s'attendais à ce qu'elle vomisse sur le sol tellement qu'elle avait l'air malade, mais elle se contenta d'un "Euh... ohé... il y a quelqu'un?"
Kimiko fut surprise. La voix de la jeune femme lui donna des frissons. Elle avait une voix douce et timide qui lui plu tout de suite.

Mais qu'est ce que je fait? c'est une humaine, je n'ai pas à aimer sa voix.

Kimiko n'était pas très serviable avec les humains d'ordinaire, mais la voix de la jeune femme l'hypnotisa tant qu'elle décida de faire preuve de bonté et de lui répondre.

Oui? Vous venez à quel sujet? Vous êtes perdue?

Mais pourquoi je lui répond moi aussi? je ne vais quand même pas être polie avec une humaine ! Je me désole, me laisser avoir par la beauté d'une humaine. Tss, je ne suis plus comme autrefois à ce que je vois.

Kimiko ne put s'empécher de sourire pour autant et donna un grand sourire à la jeune femme quand elle descendi les marches du hall.

*J'espère qu'il y a quelqu'un, et pas un élève! Quoi que... N'importe qui tant qu'il sait la direction... Avec la chance que j'ai, il serait capable que je tombe sur quelqu'un qui est là depuis peu, ou, encore mieux, quelqu'un qui ne connait guère la direction! *

Voila, elle était au pensionnat, son but, le début d'une vie dont elle espérait les couleurs plus chatoyantes! Alors que sa voix s'élève dans le hall, brisant un silence insidieux qui la rendait presque malade... Mais pourtant, quelques secondes après son appel discret, une voix lui répond, et elle tourne ses yeux marins vers la personne. Une neko! Elle lâche une petit soupir de contentement, elle ne se sentait pas la force de rencontrer un humain, avec les pensées qui trottaient dans sa tête, et encore moins un homme, car alors elle n'aurait été capable de sortir d'autre mot plus glorieux! Elle était vraiment timide avec eux, sans trop savoir pourquoi.

Elle se reprit quand même, ôtant son béret -ses oreilles se redressent automatiquement, bien que l'une reste sur le côté, lui donnant un air perplexe et quelque peu mal à l'aise, et salua en lâchant un:

"Konnichiwa"

Elle se pencha, comme on lui avait apprit, et se redressa. Sa queue se délia naturellement, elle était en face d'une neko et n'avait besoin de cacher ses attribues. Elle flotta paresseuse autour d'elle, alors que l'inconnue lui demanda ce qu'elle voulait, si elle était perdue. Elle sourit, un peu de honte, mais surtout car elle était rassurée d'être avec une personne, qui, bien qu'impénétrable, lui semblait franchement douce et bonne. Sa voix s'éleva à nouveau, toujours aussi peu assurée, mais au moins réussis t-elle à aligner plus de deux mots censés!

"Hum... Je me présente, je suis... Thalie Hopsonn, la nouvelle infirmière... J'ai.. oublié de demander un plan avant de venir... Et ici tout est si grand!"

Ses derniers mots, elle les dit avec une certaine emphase, montrant son étonnement et surtout le fait que ça lui plaisait vraiment, d'avoir tant à voir, tant à découvrir.

*Cali, tu vois, je peux m'en sortir, regarde la, elle a l'air si gentille! Regarde son sourire! Et ses yeux sont si profond! et.... à par toi Cali, s'est la première fois que je vois quelqu'un avec les cheveux clairs... Quand on voit comment elle marche, on n'a aucun doute sur sa condition de neko, c'est gracieux et moins pataud que ces humains que tu hais.*

Elle s'approche aussi, puis, hésitant, finit par demander, non sans baisser un peu les yeux:

"Je m'excuse de vous déranger, mais, pourriez vous m'aider?"

Elle se balance d'une jambe à l'autre, et, ce qui est marrant, c'est que sa queue suit son balancier, alors que ses oreilles ne cessent de bouger. Elle pose son index sur ses lèvres et de l'autre main -ses valises son à terre- elle joue avec une mèche de ses cheveux longs. La jeune infirmière en profite aussi pour accrocher son béret à sa ceinture, ici, elle avait un toit au dessus de sa tête et n'avait pas à le porter, mais elle ne souffrirait pas de le laisser enfermer dans sa chambre ou autre. La personne en face d'elle avait l'air mature et donc il y avait peu de chance que se soit un élève, bien qu'il soit possible du contraire: les nekos, parfois très mal traités, devenait adulte très tôt, un tort que les humains ne semblaient pas remarquer.

*Que feront-ils le jours où le nombre de nekos dépassera le leur? Que feront les nekos? Deviendraient-ils comme certains humains, des être abjectes nous asservissant?*

Elle observa la jeune blonde, attendant sa réponse, toujours en se balançant lentement, alors que sur ses joues une petite teinte rouge apparaissait, alors que les secondes s'égrainaient. Elle ne pouvait s'empêcher de la regarder, elle était vraiment belle.

Kimiko avait tout de suite changé d'attitude quand la jeune femme, enleva son bonnet. Elle découvrit alors que c'était une néko, et elle compris aussitôt pourquoi elle n'avait pas exprimé de répulsion à son égard.
Elle avait deux charmantes oreilles dont l'une d'elle était restée baissée, ce qui fire sourire Kimiko, ainsi qu'une queue semblant si délicate au touché. Kimiko s'en voulu des insénités qu'elle avait pensé à son sujet, bien que justifiée puisqu'elle pensait que c'était une humaine.
La jeune Neko se présenta sous le nom de Thalie Hopsonn, la nouvelle infirmière.Ce nom résonna dans les oreilles brunes de Kimiko, elle adorait déjà ce prénom, sonnant si délicatement aux oreilles.
Thalie avait un ton d'émerveillement dans la voix quand elle parlait, mais la timlidité étant un trait dominant chez elle, on ne pouvait s'appercevoir que de cela si l'on n'y prettait pas attention. Au moins, Kimiko savait maintenant que cette femme, pourtant si jeune, n'était pas une nouvelle pensionnaire, ce qui la ravissait. Elle n'aurait pas pu faire cours avec une élève aussi ravissante.

Je m'apelle Kimiko Natsumi. Je suis professeur d'arts plastiques au pensionnat. Je suis enchantée de faire votre connaissance.

Thalie lui demanda de l'aide avec une sympathie telle que l'on n'aurait put lui refuser quoi que ce soit. Kimiko lui proposa donc son aide, qu'elle lui aurait proposée de toute façon, qu'elle lui demande ou non, tant elle ne voulait pas s'en éloigner pour l'instant.

Vous recherchez l'infirmerie je me trompe? Je peux vous accompagner si vous le voulez bien.

En fait, Kimiko espérait qu'elle accepterai qu'elle l'accompagne. Elle n'aurai su lui décrire les lieux en lui expliquant par où passer et elle voulait vraiment rester le plus longtemps possible auprès d'une telle beautée avant que celle-ci ne disparraisse à jamais.
Thalie se balançait de gauche à droite, jouant avec une de ses mèches de cheveux, lui donnant un air enfantin qui fit sourire Kimiko, qui n'arrivais pas à détacher ses yeux de la jeune Neko. Elle était vraiment captivée par la beautée de cette nouvelle infirmière et se promis de tomber "malade" prochainement pour pouvoir la revoir au plus vite.

J'aimerai vraiment pouvoir connaitre un peu plus que son nom, mais à mon humble avis, mieux vaut laisser le temps faire ce qu'il a à faire. Après tout, elle vient tout juste d'arriver.

Kimiko vit que Thalie rougit, ce qui la fit rougir à son tour et détourner le regard. Kimiko regarda alors ses pieds, se sentant confuse, ne sachant plus quoi faire ni que dire. Elle se sentait pourtant stupide, elle n'avait jamais autant été troublée par une néko depuis qu'elle avait du rompre avec la dernière, il y a de ça plusieurs année. Pourtant, elle le savait, cette Neko ne la laissait pas de marbre.

Elle est si...parfaite!

Thalie appréciait que la jeune femme souriait, elle n'aurait su quoi faire si elle avait arboré une air sévère! Dans son 'ancienne vie', elle était celle dont on ne se rendait compte de sa présence que lorsque qu'enfin elle désirait aller vers vous, sinon, elle restait dans l'ombre, que se soit de sa sœur comme du monde, surement pour ça qu'elle ne dépréciait pas les humains: ces derniers n'avaient jamais fait attention à elle. En un sens, elle avait de la chance lorsqu'elle voyait le cas d'autre neko! Elle se présenta, et l'inconnue se présenta à son tour, cessant d'être juste une image, une voix. Même si Thalie n'avait pas la mémoire des prénoms, elle était ravie d'entendre celui de la charmante professeur.

*Kimiko... C'est vraiment... je ne sais quoi dire, j'aime, mais bon, pas au point de lui clamer, je ne vais pas passer pour folle dès la première rencontre. Je suis contente, je n'ai plus peur. Ai-je tort de vouloir lui faire confiance? Je pense qu'il n'y a qu'une chose à faire pour le savoir...*

"Enchantée de même... Même si je n'ai jamais été douée pour les arts, quel qu'ils soient... "

L'infirmière rit un peu, gênée. Mais elle n'avait jamais eu l'occasion de l'apprendre, les cours d'humain étant différents de ceux des nekos, il lui avait fallu faire un choix, et pour elle, la natation était le seule, car alors elle pouvait montrer qu'un chat n'avait pas peur de l'eau, et elle se sentait alors si libre, loin de tout les désagréments de sa vie de neko. La noiraude demande alors à Kimiko si elle pouvait l'aider, elle s'attendait à recevoir une réponse négative, après tout, la professeur avait sûrement mieux à faire que de l'aider. Elle n'avait qu'à prévoir! Quelle idée de venir ici sans avoir une idée des lieux? Sur un coup de tête on oublie pas mal de chose. Et pourtant!

*Elle veut bien m'aider? J'ai bien entendu? Oh merci!*

Ce qu'elle pense aussi, c'est qu'elle aurait été bien triste de déjà devoir la quitter, car elle était de bonne compagnie, charmante et polie, et au moins moins gênée que Thalie! Qui répond d'ailleurs, rougissant légèrement, comme une habitude:

"Merci beaucoup! Je ne suis pas douée pour l'orientation... Enfin, je le veux Si bien sûr cela ne vous gènes pas, car après tout vous avez sûrement mieux à faire..."

Elle lui sourit, plus franchement, même si on ne la changera pas, ses rougeurs. Elle remonte ses lunettes, d'un geste habituel, alors que ses yeux bleu foncé s'enfonce justement dans ceux plus profond de Kimiko. Elle aimait regarder les gens dans les yeux, c'était pour leur montrer qu'elle faisait attention à ce qu'ils disaient, après tout, c'était en partie son boulot, non? Mais là, c'était juste parce qu'elle était heureuse de tomber si un si bel accueil. Elle ne s'y attendait pas!

"C'est par où? "

Elle regarde les nombreux couloirs, l'escalier central, en récupérant au passage ses valises. Elle se retourne vers la professeur et penche la tête de côté, oreille dressée et lâche, à mi-voix:

"Je suis heureuse d'être tombée sur vous..."

Sans trop s'en rendre compte.

*Si Cali savait, elle qui m'en avait parler, ça a vraiment l'air d'un paradis, à croire même que j'en ai rencontré un ange. J'espère qu'ici tout le monde à un si bon fond, même si j'en doute, elle trouve les bons mots, sans me mettre mal à l'aise... C'est si plaisant, presque magique. Et ses oreilles, c'est la première fois que je croise une neko avec des oreilles de couleurs différentes de ses cheveux, c'est magnifique! Et si je rêvais?*

Elle se pose sur une jambe et sa queue se calme, alors que le monde semble s'être figée pour leur permettre de pouvoir se rencontrer et s'apprendre.

Kimiko était aux anges Thalie avait accepté qu'elle l'accompagne. Elle avait même souris, pongeant ses yeux dans les siens, faisant rougir Kimiko au plus au point, elle qui pourtant ne rougissait jamais en présence féminine.Elle avait maintenant l'impression d'avoir des petites étoiles dans les yeux et décida de parler, avant que ses parole ne se mélangent et qu'elle ne dise n'importe quoi.

Je me suis justement levée aux aurores pour pouvoir me balader dans le chateau. Votre compagnie ne pourra qu'améliorer ma balade matinale. Si vous voulez bien me suivre Mlle l'infirmière.

Elle l'avait appeller comme ça avec une pointe d'humour, tentant de taquiner cette femme qu'elle pouvait considérer comme issus de ses plus beaux rêves. Quoi que...même en rêve elle n'aurait pu immaginer plus parfaite beauté, une Neko avec des oreilles plus belles, une queue plus délicate, une bouche plus fine...Kimiko s'emporta dans ses divaguation. QUand elle reprit ses esprit, elle ne s'en senti que plus génée. La jeune femme lui demanda par où il fallait aller, avant de regarder aux alentour, de prendre ses valises - avec une grâce et une finesse impressionnante - avant de lui dire qu'elle était heureuse d'être tombée sur Kimiko.
Cette dernière ne savait plus où se mettre. Elle rougit de plus belle avant de bafouiller une phrase qui ressemblait à peu près à ça :

Je...Merci...Merci beaucoup...Je...Moi aussi je suis ravie que vous soyez arrivée au moment même où je suis moi même arrivée ici...et où...Merci...

Haaaaa, il faut que j'arrête de parler...Je commence à ne plus réussir à parler...Elle me trouble trop.

La queue de Thalie sembla se calmer, signe qu'elle était pensive. Kimiko la regarda, la tête légèrement penchée vers la droite, et décida de commencer à partir.

On y va? c'est par ici! C'est à l'extérieur de ces locaux je crois, du moins, si ma mémoire ne me fait pas faux bond.

J'espère que je ne me trompe pas, je ne m'en sentirai que plus ridicule à ses yeux...

Kimiko aida Thalie à parter une de ces valises. Elle sortie donc par la grande porte et arriva devant le château. Elles traversèrent les jardins et arrivèrent devant le pensionnat.
Sur le trajet, Kimiko n'avait pas pu s'empêcher de remarquer que Thalie marchait avec douceur, telle une danseuse étoile. Elle avait pu remarquer que sa queue se balançait à chacuns de ses pas, ce que Kimiko trouvait particulièrement charmant.
Elle poussa la porte du pensionnat et tourna à droite. Si elle ne se trompait pas, c'était au fond du couloir.

Je crois que c'est par là...

Elles arrivèrent devant la porte de l'infirmerie rapidement. Kimiko s'en voullu, quitte à passer pour une idiote, elle aurait préférée se perdre, histoire de passer un peu plus de temps avec la douce et délicate Thalie.

Bon ben...voilà... c'est ici.

Kimiko senti les larmes lui monter aux yeux mais les retint, elle se devait de ne pas montrer ses sentiments. Elle regarda la jeune femme, l'air dubtatif, et sourit, malgrès elle.

Si jamais vous avez encore besoin de moi...Pour vous installer, ou tout autre chose, n'hésitez pas, je répondrai toujours présente.

Kimiko regarda Thalie en ayant le sentiment qu'elle la reverrai bien assez tôt, attendant une réponse, quelle qu'elle soit, de sa part.

Thalie regardait toujours Kimiko, heureuse que cette dernière veuille bien l'aider à trouver son chemin, heureuse d'être tombée sur elle de si bon matin, heureuse aussi et surtout de se sentir si bien en sa présence. Elle l'écouta quand elle commença à lui parler, appréciant sa voix chaleureuse et rassurant, qui semblait si fraiche malgré le fait qu'il soit fort tôt, si pleine de vie!

"Il est si grand, beau et accueillant que je vous comprends fort bien, Mlle la professeur... Appelez moi Lie, ça me ferait plaisir..."

Elle ne laissait que quelques rares personnes l'appeler ainsi, mais elle sentait qu'elle le voulait, de la part de Kimiko, car elle l'avait aidé, tendu sa main sans qu'on lui demande, et surtout, elle était vraiment douce et de bonne compagnie.C'était rare qu'elle soit aussi sociable, mais avec la professeur, il ne semblait pas pouvoir en être autrement! Elle sentait le regard de Kimiko sur elle, et ça la faisait un peu rougir, mais elle ne lui dit rien, ne rigolant même pas lorsqu'elle bafouilla un peu, car c'était vraiment mignon et semblait décalée avec Kimiko, bref, elle adorait et ça la rassurait car elle était comme ça, elle aussi. Thalie avait dit ce qu'elle pensait sans s'en rendre compte, mais finalement ne le regrettait pas tout au contre...

"Je... euh... moi aussi... j'aime... ce genre de hasard..."

Elle ne pouvait pas faire autrement que de mettre du temps entre chaque mots, faisant attention à ceux qu'ils soient corrects et n'indiquent pas plus que ce qu'elle voulait laisser percevoir, car la jeune la mettait un peu trop à l'aise. Elle la troublait plus qu'elle ne voulait le croire, c'était amusant, et ça faisait du bien, de se sentir comme ça. Elle pensait, elle pencha sa tête de côté et la voix de Kimiko la ramena sur terre, elle sourit franchement et lui dit, avec du bonheur qui se percevait dans chaque mots.

"La mienne ne risque hélas de ne pas vous servir à grand chose, mais à deux, on y arrivera surement."

Kimiko lui prit l'une de ses valises, elle la remercia, heureuse car bien que pas lourdes, elles étaient encombrantes. Elles sortirent et traversèrent des jardins, et Thalie, tentant de retenir la route, emplissait ses yeux de tout ce qu'elle voyait, de toutes les couleurs qui éclataient devant elle, tant de fleur, et le soleil qui commençait à étendre ses rayons, le château, vu de dehors en journée, était encore plus magnifique que lorsqu'elle était arrivée, car alors il faisait trop sombre pour qu'elle en discerne toute l'envergure. De ce fait, elle tournait souvent la tête, qui, étrangement, finissait toujours par atterrir sur le visage d'une belle blonde aux oreilles brunes... Elles bougeaient rarement, comme si la professeur faisait attention à où elle allait mais aussi peut être parce qu'elle avait les pensées ailleurs..

"Je vous fais confiance, tout est si grand que j'admire votre sens de l'orientation..."

Elles rentrèrent dans ce qui devait être le pensionnat et Thalie sourit, ça avait l'air vraiment accueillant. Elle avait retenu le chemin, même si c'était loin d'être évidant. Elle sourit alors qu'elles arrivaient au bon endroit, puis se reprit, car elle allait devoir laisser Kimiko, et ça, c'était bien loin de lui plaire, même si elle détestait s'accrocher au gens, elle avait toujours eu peur de les perdre par la suite, un peu comme ce qu'il s'était passé avec Caliope.

"Déjà"

Ce n'est qu'un murmure, mais il est audible, pourquoi était-ce si prêt?

*Pour qu'un élève malade ne mette pas dix ans à pouvoir se faire soigner. Question idiote Thalie... Trouve une raison pour la faire rester! Ou ne serait-ce que pour la revoir... Mais oui! Bien sûr!*

"J'aurais bien une question, enfin, c'est tout à votre choix bien sûr..."

Thalie pose ses valises et tortille un peu gênée une mèche de ses cheveux, baissant un peu le regard alors que ses oreilles se baissent un peu, reflétant son sentiment de perplexité encore, l'impression de fauter:

"Je voulais savoir... vu que je n'ai jamais pu... voudriez-vous... m'apprendre l'art? Ne répondez pas tout de suite!"

Elle fouille dans son sac, trouve un bout de papier où elle griffonne son numéro, le lui donne, rentre précipitamment dans son infirmerie, le cœur battant à cent à l'heure, espérant qu'elle aurait des nouvelles d'elle au plus vite, qu'elle veuille bien ou je ne sais quoi...

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